Occupation japonaise du Cambodge

L'occupation japonaise du Cambodge (khmer : ការត្រួតត្រារបស់ជប៉ុននៅកម្ពុជា) est la période de l'histoire cambodgienne sous domination japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale. La France vichyste, qui était un État client de l'Allemagne nazie, a nominalement maintenu le protectorat français sur le Cambodge et d'autres parties de l'Indochine pendant la majeure partie de l'occupation japonaise. Ce territoire du Cambodge a été réduit, par des concessions à la Thaïlande après la guerre franco-thaïlandaise, en excluant la province de Stung Treng, la province de Battambang et la province de Siem Reap[1].

La libération de Paris eut lieu à la fin de l'été 1944 et au début de 1945, un coup d'État japonais en Indochine française provoqua la séparation officielle du Cambodge de la France nouvellement libérée. Le Cambodge se déclara « nation indépendante » et la présence militaire japonaise continua pendant le bref reste de la guerre.

L'occupation japonaise au Cambodge dura de 1941 à 1945 et, en général, la population cambodgienne échappa aux brutalités infligées aux civils par les occupants japonais dans d'autres pays d'Asie du Sud-Est. Après le renversement du gouvernement colonial nominal de l'Indochine française en 1945, le Cambodge devint un État fantoche pro-Tokyo jusqu'à la capitulation du Japon[2].

  1. T. O. Smith, Cambodia and the West, 1500-2000, , p. 89 :

    « En janvier 1941, les forces armées thaïlandaises sont entrées dans l'ouest du Cambodge et ont complètement submergé l'armée française... les Japonais ont imposé un règlement par lequel la Thaïlande a annexé les provinces cambodgiennes occidentales de Battambang, Siem Reap et Stung Treng. »

  2. Milton Osborne, Sihanouk, Prince of Light, Prince of Darkness. Silkworm 1994

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